Le printemps est là. Avec Paris ma relation est du style je t’aime, je te quitte. Mais il faut avouer que la sensation toute particulière du retour du printemps à Paris est vraiment spéciale, comme ci la ville s’animait d’une énergie nouvelle, d’une légèreté, et d’une douceur aussi, qu’on ne lui connaît pas tellement le reste de l’année. Les rayons du soleil caresse les vieux bâtiments, on redécouvre un square au coin d’une rue en apercevant un arbre fier s’épanouir, les chaises vertes pleines du charme parisien, les cafés en terrasse et les pavés qui ne demandent qu’a être foulés à la recherche d’une pâtisserie ou d’une expo qui donne envie. Paris est riche de bien des trésors, surtout quand il ne s’agit pas d’y vivre mais de lui donner un rendez vous, comme a un amant caché et passionné, un ami de longue date.
Samedi après midi nous sommes allés, en famille, voir l’exposition à l’atelier des lumières. C’est une expo sur les œuvres de Vincent Van Gogh, à la façon d’un film. Suivi d’un deuxieme, plus court (malheureusement), nommé «Le Japon rêvé ».
Cette expérience d’exposition était vraiment magique, un mélange de tableaux à qui on a donné vie, avec des musiques particulièrement bien choisies. Un vrai voyage à travers l’œuvre de Van Gogh, puis dans l’art Japonais. C’est ce deuxième qui a particulièrement fait chaviré notre cœur, l’animation de la grande vague, les lanternes, la baleine, … Merveilleux. On peut se déplacer dans l’exposition comme on le souhaite, ou même se poser par terre pour se laisser emporter. Si vous hésitez à prendre vos billets, n’hésitez plus, elle vaut le détour. Kids friendly sans soucis.
Aller jeter un oeil à leur site Atelier des lumières et si vous souhaitez trouver des petits endroits autour du musée (café, boutique), ils proposent une brochure sur le quartier ici. Et amateurs de street art, ouvrez l’oeil dans les rues pour une pause photo insta lol. N’oubliez pas de réserver vos places pour l’exposition en avance.
Dans mon jardin, le cerisier commence à fleurir. Non je ne quitterais plus la campagne, mais Paris, je reviendrais bientôt.